RÉCITATIFS TOXIQUES

Concert théâtral dansé


Chorégraphie et mise en scène : Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth
Texte : Extraits de Crimes exemplaires de Max Aub (traduction de Danièle Guibbert)
Musique : Heinrich Ignaz Franz von Biber
Scénographie : Claudine Brahem – Lumière : Dominique Mabileau
Assistante à la mise en scène : Dominique Brunet
Costumes : Thierry Guénin – Interprétation : Ensemble Abend musik
Direction artistique : Joseph Rassam, Christophe Robert ou Camille Antoin et Marie Rouquié (violon), Hélène Platone (alto), Nils De Dinechin (violoncelle), Jean-luc Ho (clavecin), Joseph Rassam (orgue)
Acteur-musicien : Jean -Pierre Drouet (percussions)
Acteurs-danseurs : Roser Montlló Guberna, Jean-Baptiste Veyret-Logerias, Brigitte Seth, Dominique Brunet
Régie générale : Stéphane Bottard – Assistant régie : Yves Empio
Photos : Brigitte Eymann


« JE L’AI TUÉ PARCE QU’IL ÉTAIT PLUS FORT QUE MOI. »

Max Aub, Crimes exemplaires

Après : Epilogos confessions sans importance, lecture dansée (création à la bibliothèque municipale de Strasbourg en novembre 2004 dans le cadre de la résidence à Pôle Sud) ; Je te tue, tu me tues, le premier de nous tous qui rira… théâtre dansé ( création au TPE de Bezons en mars 2005 dans le cadre de la résidence) ; Récitatifs toxiques, concert théâtral dansé, est le troisième et dernier volet consacré à cette recherche Biber/Aub. Ce spectacle est l’aboutissement de la trilogie.

À l’origine de Récitatifs toxiques, il y a Crimes exemplaires de Max Aub : aveux multiples d’une même action, un crime. Récits, de deux lignes ou une page, d’assassinats, collection de visages, de situations, de destins tristes et drôles, ordinaires et singuliers.
Il y a aussi l’œuvre du compositeur Heinrich Ignaz Franz von Biber, et tout particulièrement les sonates représentatives, la passacaille pour violon seul et Battalia.

Qu’est-ce qu’un concert théâtral dansé ? Pour Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna, c’est l’aboutissement d’une démarche à double voix nouée de savoureuses transgressions. Dans Récitatifs toxiques, les deux artistes, chorégraphes, actrices et danseuses, parlant français, espagnol et catalan, vont puiser dans les petits crimes ordinaires racontés par Max Aub, écrivain de l’exil, les motifs d’une danse, prolongement de la parole, hantée par la chair et ses fantômes. Elaboré en correspondance avec les partitions baroques « désaccordées » de Biber, le spectacle joue sur différents registres, de l’humour noir à l’allégorie. Musiciens, et autres interprètes s’emparent de la scène pour fêter le théâtre mais aussi pour réfléchir sur l’immuable férocité qui habite l’humain.

Irène Filiberti (2007)


Coproduction :

Théâtre de la Ville/Paris , Théâtre Pôle Sud/Strasbourg, Communauté de communes du Pays de Briey, Théâtre Paul Eluard/Bezons, Compagnie Toujours après minuit/Paris, Ensemble Quam Dilecta /Tours.

La Cie est subventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile- de- France /Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’Aide aux Compagnies chorégraphiques.
Avec le soutien de la Spedidam et de l’Adami Compagnie en résidence à Micadanses /Paris

Remerciements à Jean-Paul Boury , au Théâtre de la Cité Internationale /Paris